Hier, l’équipe du pôle conseil aux entreprises d’OCPR était chez un client pour finaliser un audit de sûreté d’un de ses sites, à la suite de vols de matériels dont il a été victime, et qui mettent en jeu sa continuité d’activité.
Étude documentaire préalable, interviews, observations in situ et tests de robustesse, les vulnérabilités nous apparaissent rapidement.
Persuadés que le niveau de sûreté d’un site repose sur l’articulation de mesures techniques, humaines et organisationnelles, notre rapport va en ce sens. Le personnel œuvrant sur le site n’est pas suffisamment sensibilisé aux risques (la sûreté est l’affaire de tous). Mécaniquement, l’étanchéité du site n’est pas totalement assurée. La prestation humaine n’est pas optimale, elle manque de rigueur, de proactivité et de bonne application des procédures.
Mais c’est sur le sujet de la vidéosurveillance que nous avons l’échange le plus intéressant avec notre client. Nous recommandons la mise en place d’un système, a minima périmétrique. Effrayé par les coûts et l’organisation humaine que cela demanderait, il n’est pas convaincu.
A nous, alors, de lui donner tous les éclaircissements nécessaires afin qu’il ait les cartes en main pour prendre sa décision :
- Certes l’installation d’une caméra demanderait qu’un opérateur soit derrière un écran pour assurer la veille des images et/ou la remontée d’alarme. Mais cela n’est pas vrai dans tous les cas.
- La surveillance en continu de multiples images issues de la vidéosurveillance est rarement efficiente, même avec le meilleur des opérateurs.
- La vidéosurveillance associée à un logiciel d’analyse d’images paraît appropriée dans son cas. Elle permettrait notamment la détection d’événements indésirables en temps réel (des intrusions par exemple).
- L’usage de la vidéo, a posteriori d’un incident, n’est pas négligeable, il permet bien souvent d’analyser et comprendre les faits, pour mettre le doigt sur une faille du dispositif ou encore identifier un malveillant (sans parler de l’importance de ces images en cas de dépôt de plainte).
- Si l’installation d’un système est effectivement un coût, d’investissement et de maintenance. On est parfois surpris du caractère abordable d’un parc réduit. Et le coût en question doit être arbitré en relation avec l’importance du risque encouru.
Affaire à suivre…
Merci à notre client pour sa confiance renouvelée !